Historique - Les Carrières Baudouin
L’exploitation du site de Sainte Croix Hague est assez ressente car c’est en 1973 que l’exploitation débute afin de répondre aux besoins de la construction du site "Cogema" de la Hague sous la direction de monsieur Meslin.
De 1985 à 1990 né un groupement entre monsieur Meslin et monsieur Lasnon avec une autorisation d’exploitation de 150 000 tonnes par an. Depuis 1990 à aujourd’hui,
c’est la société Colas qui est le nouvel exploitant de ce site.
La géologie du site
La carrière de granulats de Sainte-Croix-Hague se situe sur la commune éponyme, à environ 1 km à l'Est du bourg au Sud de la RD 901.
D'un point de vue géologique, la carrière est implantée sur le flanc septentrional du synclinal de
Siouville, vaste structure plissée hercynienne à l'extrémité septentrionale du massif armoricain. La carrière exploite essentiellement des formations d'arkoses (grès feldspathiques).
D'un point de vue général,
la carrière de Sainte-Croix-Hague s'étend dans les formations sédimentaires des arkoses et conglomérats de la base du Cambrien. Les faciès sont essentiellement représentés par des grès feldspathiques ± grossiers avec des niveaux conglomératiques à la base de la série.
La minéralogie de ces grès immatures est essentiellement composée de
quartz et de feldspath dans une matrice argileuse et des micas détritiques ; ces formations sédimentaires ne présentent pas de faciès amphibolitique dont la minéralogie pourrait a priori contenir de l'amiante naturelle.
Les formations paléozoïques, dont les arkoses cambriennes sont structurées durant l'orogénèse hercynienne polyphasée qui se manifeste par :
- un épisode de plissement formant le synclinal de Siouville : la carrière de Sainte-Croix-Hague se situe sur le flanc Nord de ce synclinal, lui-même déversé vers le Sud, ce qui fait que les formations présentent une stratification pentée vers le Nord. Ce plissement s'accompagne localement d'une schistosité de crénulation (peu marquée dans les unités grossières d'arkoses mais affectant les intercalations silteuses) très peu métamorphisée. L'orientation majeure des structures plissées est Est-Nord-Est/Sud-Sud-Ouest à Est-Ouest selon les secteurs ;
- des épisodes de fracturation tardive représentés par le développement de failles conjuguées NE/SW et NW/SE ainsi que par des failles subéquatoriales. Ces dernières structures sont liées à la compression Nord-Sud hercynienne qui s'accompagne de fractures distensives, intrudées parfois de cortèges filoniens de quartz ou de dolérites, roche basique de semi-profondeur de type basaltique. Aucun filon de ce type n'est signalé sur la carte géologique au 1/50 000 de Cherbourg ou dans la littérature.
Arrêté préfectoral
Le dernier arrêté en vigueur est l’arrêté préfectoral n° 2016-010 KB en date du 8 mars 2016. Cet arrêté à une validité de 15 ans pour un gisement disponible de 300 000 tonnes par ans.